Maculelê

Le Maculelê est un type de danse, pratiqué à l’origine dans les fêtes de Nossa Senhora da Purificação, dans la ville de Santo Amaro, Bahia. Il est supposé que se soit l’évolution du cucumbi, un ancien « folguedo de negro » (fêtes populaires à l’esprit ludique qui a lieu tous les ans, à une date déterminée, dans plusieurs régions du Brésil), qui a évolué en un mélange de danse et jeux de bâtons avec lesquels les participants donnent et parent les coups. Il existe un niveau de difficulté plus important qui s’appelle «ousadia», qui se danse avec des machettes à la place des bâtons.

Il y en a qui disent que le Maculelê est apparu à Santo Amaro de la Purification d’hommes noirs travaillant dans les moulins, symbolisant le combat des esclaves contre l’oppresseur.

D’autre croient à la version qu’à une époque, le Maculelê était un homme qui fû laissé seul dans le village car la tribu était sortie pour chasser. Soudainement une tribu rivale apparu pour les envahir. Maculelê lutta seul contre le groupe rival et, héroïquement, il gagna le conflit. Depuis il est devenu un héros dans sa tribu. La danse avec des bâtons symbolise le combat de Maculelê contre les guerriers.

Aujourd’hui, si le maculêlê est connu dans le monde de la capoeira c’est grâce notamment à Popó Do Maculelê. C’est en formant un groupe modeste avec ses enfants, petits-enfants et d’autres enfants de la Rue da Linha, qu’il a fait connaitre au peuple ce qu’était le maculêlê, grâce à des représentations culturelles réalisées à la fête de Padroeira de Santo Amaro, Nossa Senhora da Purificação.